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«Les voies suivies par la peinture dans les contrées de l'Est méditerranéen et vers le Nord, en Russie, n'auront pas été les mêmes que celles qu'elle devait prendre sur les rives du Rhône et de la Loire. Elles nous laissent entrevoir la continuité de la tradition d'un «modelé de la lumière» qui n'a pas exclu la technique des couches de teintes mêlées et s'absorbant l'une l'autre à différents degrés, mais qui s'est surtout traduit par l'emploi de la couleur pure. Est-ce à dire qu'elle s'exerca jamais, comme Pline le craignait, au détriment irrémédiable du profil net des Anciens? La ligne décantée, émue, qu'un Roublev saura mieux que quiconque susciter, avait retrouvé, dans l'orbite de Constantinople, et tout particulièrement à partir du IX-e siècle, un droit de cité qu'à vrai dire elle n'avait jamais perdu auprès des tenants de la tradition hellénistique».
«Otto Demus vient de constater que l'art de l'icône, devenu un art presque rituel, se développait dans ces régions sur des lignes étrangères à celui de la Renaissance italienne «orienté vers l'analyse critique, vers l'étude et la solution de problèmes optiques et
(G. Duthuit, Le feu des signes, Genève, 1962, pp. 112, 117).
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